Le village existe à l’époque mérovingienne. Vers l’an 1000, une hache polie perforée est découverte en draguant la Meurthe. Dans le langage courant des habitants de Nancy, Tomblaine évoque une prairie des plus mal famées et la vie en bidonville. Or nous pouvons constater que la prairie de Tomblaine se situe sur le territoire de la ville de Nancy. La prairie s’oppose ici à la montagne, à la cote. Or la dite côte évoque une courbe de terrain qui, prenant naissance sur le plateau de Malzéville, traverse St Max et s’abaisse jusqu’à la rive de la Meurthe donc jusqu’à Tomblaine
La consultation d’archives, révèle la diversité orthographique du nom de Tomblaine
TOMBELEINE EN 1258
TOMBELAINNES EN 1263
TOMBELLUM EN 1386
TOMBELLAINE EN 1402
TOMBELAINE EN 1522
THOMBELAINE EN 1536
TOMBLEINE ET TOBLEINE EN 1701
TOMBEINE EN 1709
TOMBLEN EN 1722
TOMBLENNE EN 1752
TOMBLAINE AUX OYES EN 1779
De ces 14 graphies une seule a été officialisée celle de Tomblaine tout simplement, parce que la langue de nos ancêtres la prononçait couramment.
Des érudits se sont prononcés sur la signification première de ce nom. On y trouve l’expression TUMBA ALANDRUM ( tombeau des Alains), parce que ce peuple, venant de l’est, peuple de barbare, aurait subit une défaite importante en ce lieu dans les premiers siècles de notre ère.
C’est une explication. L’origine du nom actuellement le plus plausible serait « Templum Belenis » ( temple de Belenos ou Belenus, dieu Gaulois de la guerre équivalent de Mars )
La même origine est d’ailleurs attribuée au non de TOMBLAINE, île de Normandie qui fait face au mont St Michel.
Quelques dates marquent des étapes de la vie du village Miles de Vandieres, seigneur d’Essey reprend du duc Ferry, le village de Tomblaine et la moitié du moulin.
Nancy s’étendra jusqu’au gué de Tomblaine, dit Charles le Téméraire. Les habitants de Tomblaine demandent à être déchargés d’une partie de l’aide ordinaire Saint Rémy, à cause de la grande diminution d’iceux.
Louis, Marquis de Beauvau, fait ses foi et hommage, pour la seigneurie de Tomblaine 1786 : Rodolphe Sigriste et Samuel Perrier Demargeron, suisses du canton de Berne, obtiennent permission d’établir à Tomblaine, une manufacture de toiles peintes de coton et toutes sortes de teintures fines. 1788;
M.Cerf Beer, seigneur de Tomblaine, crée une manufacture d’étoffes de laine, draps, pannes et serges
Sources:
Saint Max Histoire d'un village sans histoire MICHEL BARBIER 1983
Tomblaine Les Familles de 1753 à 1933 FRANCOIS MEYER 2013